À propos de nous Pr Markus Heim
Les personnes souffrant de maladies gastro-intestinales dans la région métropolitaine de Bâle peuvent s'adresser à ce centre, où elles trouveront une médecine de pointe innovante de niveau international : Le Centre abdominal universitaire de Bâle Clarunis s'est taillé une place comme centre de compétence du Claraspital et de l'Hôpital universitaire de Bâle, même au-delà des frontières suisses. Lorsqu'il s'agit de maladies qui peuvent avoir un lien avec le foie, le Centre du foie et du cancer du foie Clarunis dispose de deux chirurgiens hépatiques hautement spécialisés qui couvrent toutes les pathologies avec une expertise universitaire : le Pr Markus Heim et le Pr Otto Kollmar.
C'est la plus grande glande de notre corps et l'organe central de notre métabolisme : le foie utilise les composants alimentaires vitaux, produit de la bile et des protéines et détoxifie le corps. Il y a donc de nombreuses raisons pour lesquelles le foie doit toujours fonctionner correctement. Si ce n'est pas le cas, il est important de s'adresser directement à des spécialistes reconnus qui se concentrent depuis longtemps sur l'unité fonctionnelle si importante du foie et de la bile.
Le Centre abdominal universitaire de Bâle Clarunis est l'endroit idéal pour les patients qui souffrent de problèmes hépatiques. Dans cette institution dirigée par le Pr Markus Heim et le Pr Otto Kollmar, vous trouverez des soins de haut niveau qui dépassent largement les normes habituelles, et ce dans tous les domaines de la chirurgie abdominale.
Le foie étant un organe particulièrement polyvalent avec ses nombreuses fonctions, il est également vulnérable à de nombreuses maladies. Ce n'est pas étonnant : il fait office d'usine centrale de production des protéines, sert de « station d'épuration » et dispose de cellules immunitaires. Il est donc clair que les dysfonctionnements ou les maladies qui l'affectent peuvent avoir des conséquences immédiates. Mais il y a un problème : avant que le foie n'attire l'attention sous forme de douleurs perceptibles, il ne présente généralement que des symptômes plutôt vagues comme de la fatigue ou des difficultés de concentration.
Maladies du foie : un diagnostic de haut niveau
De nombreuses personnes souffrent donc de maladies du foie, c'est-à-dire d'hépatopathies, sans le savoir. En effet, un quart des personnes qui viennent avec des symptômes non spécifiques ou pour des examens de dépistage présentent des valeurs hépatiques parfois dramatiquement élevées. Cela montre l'importance d'une détection précoce. Et parce qu'il peut y avoir des maladies sans que les valeurs hépatiques soient élevées, la qualité du diagnostic peut être vitale. En effet, si le foie cesse de fonctionner, il y a un risque vital aigu presque instantané.
Il est donc crucial que l'équipe ultra-spécialisée du Centre du foie et du cancer du foie Clarunis soit parfaitement au courant des toutes dernières applications et des méthodes les plus modernes en matière de diagnostic hépatique. Une échographie permet déjà, dans la plupart des cas, de détecter des modifications au niveau du foie, notamment grâce à l'utilisation de produits de contraste. Pour déterminer avec précision s'il s'agit d'un processus bénin ou malin, on dispose aussi d'autres techniques d'imagerie, comme l'IRM ou la tomodensitométrie. La jaunisse est d'ailleurs un autre symptôme courant des maladies du foie.
Approche pluridisciplinaire : le facteur humain au cœur de l'attention
La qualité du diagnostic donne donc une certitude rapide, et permet d'agir tout aussi promptement. S'il s'agit d'une tumeur hépatique ou d'une grosseur maligne, des mesures appropriées doivent être prises immédiatement. Il est alors important de s'appuyer sur une équipe pluridisciplinaire de haut niveau qui nourrit des échanges constants avec toutes les disciplines importantes – l'oncologie, la radiologie, la radiothérapie, l'anesthésie et les soins intensifs, ainsi que la médecine nutritionnelle et la physiothérapie.
Souvent, on diagnostique des modifications bénignes du foie, par exemple un kyste hépatique normalement inoffensif. Si ce kyste provoque une gêne, il est généralement retiré par une intervention mini-invasive. Un abcès du foie, c'est-à-dire une accumulation de pus qui peut provoquer de la fièvre et des douleurs dans la partie supérieure de l'abdomen, fait également partie des maladies bénignes et est traité soit par des médicaments, soit par une petite opération. En outre, le centre de Bâle traite les dilatations des vaisseaux, appelées hémangiomes. Les tumeurs bénignes du foie, comme l'hyperplasie nodulaire focale ou les adénomes, sont également opérées lorsqu'elles provoquent des hémorragies hépatiques.
Mais s'il s'avère qu'il y a un cancer, l'expertise des professeurs et médecins-chefs Markus Heim et Otto Kollmar revêt alors toute son utilité. Dans ce cas, une intervention est inévitable et la précision chirurgicale est un facteur décisif pour le pronostic, en particulier dans le cas d'opérations de tumeurs. Comme le cancer du foie ne provoque que rarement des symptômes au début, les patients doivent absolument s'adresser à des médecins hautement spécialisés et expérimentés dans leur domaine, même s'ils n'ont que des suspicions.
Le Centre du foie et du cancer du foie Clarunis détermine d'abord si le cancer du foie est une métastase d'un autre cancer ou s'il s'agit d'un cancer primaire du foie qui se développe directement à partir des cellules hépatiques. Sous nos latitudes, le carcinome hépatocellulaire se développe le plus souvent à partir d'une cirrhose du foie. Outre la consommation d'alcool pendant de longues années, des infections virales chroniques comme l'hépatite ou une maladie du foie gras due à l'obésité comptent parmi les facteurs déclenchants.
Les professeurs Heim et Kollmar possèdent une expérience considérable dans les opérations complexes des tumeurs du foie. S'il faut retirer des parties du foie, c'est-à-dire si une résection du foie est prévue, le carcinome du foie doit être enlevé sans laisser de résidus. On voit ici la philosophie avec laquelle le Centre abdominal universitaire de Bâle Clarunis se porte garant de soins médicaux de haut niveau : toutes les opérations sont effectuées par des spécialistes expérimentés. Il est donc évident que ces opérations présentent un taux de complications très faible par rapport à la moyenne internationale et qu'elles convainquent par de meilleurs résultats à long terme. Des études scientifiques et les commentaires des patients en attestent. Le Tumorboard est un autre garant de ces résultats supérieurs à la moyenne : en son sein, plusieurs spécialistes de renommée internationale décident ensemble de la meilleure approche à adopter.
Dans le cadre de la chirurgie hépatique de haut niveau, Bâle propose également des méthodes alternatives innovantes, comme diverses méthodes de destruction de tumeurs par ablation, qui permettent de détruire les tumeurs par la chaleur. Et s'il s'agit de réaliser une transplantation hépatique, les deux médecins-chefs du centre de Bâle ont également une excellente réputation.
Le Centre du foie et du cancer du foie Clarunis a également acquis en très peu de temps une renommée internationale pour les tumeurs très rares qui se développent à partir des canaux biliaires du foie. Le carcinome cholangiocellulaire, qui n'affecte pas seulement le foie mais peut également s'étendre à la voie biliaire principale, est généralement provoqué par une inflammation des voies biliaires ou une accumulation de bile, ou encore par des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Le traitement d'un carcinome des voies biliaires illustre parfaitement l'approche axée sur le patient qui a valu au Centre abdominal universitaire, centre de compétence de l'Hôpital universitaire de Bâle et du Claraspital, d'attirer l'attention internationale dans le domaine de la médecine de pointe : en effet, pour ce type de cancer rare, les personnes concernées bénéficient tout particulièrement de l'association des services de chirurgie viscérale, de gastroentérologie et d'hépatologie.
Les professeurs Heim et Kollmar, ainsi que toute l'équipe, se concentrent sur l'amélioration du pronostic de survie des patients, en particulier dans le cas des tumeurs, tout en maintenant la meilleure qualité de vie possible. Le choix de l'intervention chirurgicale est déterminé au cas par cas : Est-il pertinent de réaliser une opération ouverte ? Y a-t-il une procédure laparoscopique en cours de développement qui aurait fait ses preuves dans la chirurgie du foie ? Va-t-on faire appel à la robotique pour l'opération ? Là encore, les toutes dernières techniques d'imagerie aident les spécialistes, comme par exemple la reconstruction virtuelle d'un foie en trois dimensions. La radiologie interventionnelle moderne est également fréquemment utilisée à Bâle, par exemple pour obtenir des résultats dans le cas de tumeurs de la vésicule biliaire ou de cancer des voies biliaires. Et l'embolisation de la veine porte peut augmenter la réserve fonctionnelle du foie et donc la croissance et la récupération du foie restant.
Cela fait aussi partie de la philosophie de l'établissement : les personnes traitées au Centre du foie et du cancer du foie Clarunis ont dès le début un interlocuteur compétent et qui reste le même tout au long de leur séjour. Deux médecins-chefs dirigent une équipe médicale spécialisée :
Le Pr Markus Heim, médecin-chef en gastroentérologie et hépatologie, a acquis sa renommée au sein de la communauté scientifique internationale notamment grâce à de nouvelles formes de traitement de l'hépatite chronique virale ; il compte ainsi parmi les spécialistes les plus reconnus des maladies inflammatoires du foie. Ses études sur l'action de l'interféron dans le foie et ses recherches sur l'évolution du cancer du foie ont également été très remarquées.
Après ses études à Bâle, il a travaillé comme médecin assistant à l'Hôpital universitaire de Bâle, où il s'était déjà spécialisé dans les maladies du foie. Également directeur du groupe de recherche de l'Institut d'hépatologie et de biomédecine de l'Université de Bâle, il a été pendant longtemps médecin-chef et directeur du service d'hépatologie à l'Hôpital universitaire de Bâle. En 2003, il a été nommé professeur titulaire de l'Université de Bâle, puis professeur d'hépatologie en 2009. Hormis un séjour de deux ans en tant que « postdoctoral fellow » à l'université Rockefeller de New York et une année à Fribourg en Allemagne, il a passé toute sa carrière dans la ville au bord du Rhin et connaît donc particulièrement bien le pays et ses habitants.
Le professeur Beat Müller, FEBS, MBA est médecin-chef de la chirurgie viscérale à Clarunis – Centre abdominal universitaire de Bâle depuis 2022. Avec ses domaines de spécialisation, qui comprennent entre autres la chirurgie oncologique et métabolique, le spécialiste expérimenté de l’ensemble du tractus gastro-intestinal est considéré comme un représentant internationalement reconnu de la médecine moderne de pointe – et comme la personne idéale pour diriger le Centre d’oncologie viscérale. Même en ce qui concerne les maladies du foie et en particulier le cancer du foie, il a un niveau d’expertise particulièrement élevé. Le professeur Müller est un chirurgien du foie expérimenté qui possède une vaste expérience chirurgicale dans tout le spectre de la chirurgie hépatique, y compris les tumeurs avancées de la vésicule biliaire et du foie, ainsi que la chirurgie de transplantation. Son expertise se reflète également en tant que membre de la Commission des lignes directrices « Stéatose hépatique non alcoolique » de la Société allemande des maladies digestives et métaboliques (DGVS), et il est également membre du groupe de travail chirurgical sur les maladies du foie, de la vésicule biliaire et du pancréas (CALGP). D’autres sociétés scientifiques nationales et internationales comptent également sur sa compétence : Le professeur Müller est membre du European Board of Surgery in Surgical Oncology (FEBS Surgical Oncology) et de l’European Board of Surgery Minimally Invasive Surgery (FEBS/MIS). En 2021, il a été admis à l’Upper GI International Association (UGIRA), il est membre de la Société internationale des maladies de l’œsophage (ISDE) et membre du conseil d’administration du groupe de travail chirurgical sur la chirurgie mini-invasive (CAMIC), de la Société allemande de chirurgie assistée par ordinateur et robotique (CURAC) et depuis 2021 du groupe de travail chirurgical sur le tractus gastro-intestinal supérieur (CAOGI).
Le professeur Beat Müller a étudié à l’Université de Zurich, il a complété sa formation spécialisée en chirurgie à Aarberg et à Saint-Gall. Il s'est ensuite rendu à Heidelberg, en Allemagne, où il a obtenu son habilitation et a terminé sa vaste formation clinique par un titre de spécialiste en chirurgie viscérale et en chirurgie viscérale spécialisée. Ses recherches scientifiques portent sur la recherche translationnelle et clinique sur les méthodes et technologies chirurgicales ainsi que sur leur développement ultérieur. En tant que membre de la direction de Clarunis, il compte parmi les personnes dirigeantes de cette institution innovante, où ses connaissances en gestion et en contrôle de la santé, dont il dispose en tant que Master of Business Administration (MBA), sont également mises à profit.
Le Pr Otto Kollmar est médecin-chef adjoint intersites au Centre abdominal universitaire de Bâle Clarunis. Il est chef du service de chirurgie hépatobiliaire depuis 2019. Il contribue également aux progrès de la chirurgie viscérale des tumeurs grâce à son énorme éventail de techniques chirurgicales peu invasives et ouvertes. Les personnes qui souffrent de maladies intestinales et de problèmes liés à la thyroïde, aux parathyroïdes et aux surrénales peuvent également bénéficier de ses compétences.
Originaire de Kassel, il est considéré comme un spécialiste reconnu de la chirurgie des tumeurs. Ses études l'ont conduit à Berlin, à l'Université libre et à la Charité. Il a suivi sa formation chirurgicale à la Clinique de chirurgie viscérale et de transplantation de l'Hôpital de l'Île à Berne. Après une longue carrière à l'hôpital universitaire de la Sarre, où il a été nommé professeur associé de l'université de la Sarre en 2011, il a travaillé à la médecine universitaire de Göttingen et a finalement dirigé une clinique de chirurgie générale et viscérale à Wiesbaden.
Les plus hautes instances ont elles aussi confirmé la haute qualité du Centre du foie et du cancer du foie Clarunis aux médecins-chefs et à leur équipe : en raison de ses excellents résultats, la Société allemande du cancer a certifié le centre en 2020, ce qui en fait seulement le deuxième centre de ce type dans tout le pays. Les patients peuvent donc être sûrs que les normes de qualité internationales les plus strictes y sont respectées. La région frontalière entre l'Allemagne et la France dispose donc d'une adresse de choix pour tout ce qui concerne le foie et tous les problèmes imaginables liés à cet organe.
